Les 5 questions les plus fréquentes sur la conduite électrique

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La conduite électrique est loin d’être répandue parmi le grand public. En cause : les prix des voitures électriques, mais également les nombreuses questions et incertitudes autour de ce nouveau mode de conduite. D’où une appréhension, qui n’a pas vraiment lieu d’être. En abordant les 5 questions que tout le monde se pose, nous vous apportons volontiers quelques éclaircissements.

La voiture électrique investit progressivement nos routes. Il le faut, puisque l'Europe a opté pour un futur où l’électrification complète du parc automobile devra contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique.
Pourtant, bon nombre d’entre nous n’ont pas encore adopté ce mode de conduite. Il exige en effet une bonne dose d’adaptation et un nouvel état d’esprit. Pour vous aider à faire le pas, nous répondons dans cet article aux 5 questions les plus fréquentes à propos de la conduite électrique. Histoire de vous débarrasser de vos appréhensions au moment d’envisager l’achat d’une voiture électrique.
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1. Conduite électrique : est-ce qu’on arrive à destination ?

« L’angoisse de l’autonomie », vous en avez peut-être déjà entendu parler. Avec les batteries actuelles des voitures électriques, on ne va pas aussi loin qu’avec le réservoir de carburant d’une voiture classique. Et quand cette batterie est complètement vide, on ne peut pas la recharger en quelques minutes alors que c’est le cas quand on fait le plein avec un moteur essence ou diesel.

La voiture électrique est-elle dès lors condamnée à tourner dans le quartier ?

Pas vraiment. Les Belges, en général, ne parcourent pas de grandes distances. Selon le Service public fédéral Mobilité, nous roulons en moyenne un bon 40 km par jour. La moitié de nos déplacements quotidiens dépassent rarement les 5 km, voire moins. Ce sont là des distances auxquelles la plupart des voitures électriques peuvent faire face.

Une prise domestique n’est pas conçue pour une recharge longue durée

Il faut garder à l’esprit que les batteries peuvent perdre la moitié de leur capacité, et donc de leur autonomie, quand il fait froid en hiver. Des distances plus longues, comme un week-end dans les Ardennes ou un voyage à l’étranger, demandent une organisation préalable. Le système de navigation d’une voiture électrique tient toujours compte du niveau de la batterie : il suggère des arrêts de recharge en cours de route ou les programme, si nécessaire.
Heureusement, le réseau de stations de recharge rapide ne cesse de se développer. D’ici 2026, l’UE vise l’installation d’un parking de recharge tous les 60 km le long de son réseau d’autoroutes. Là, il suffira d’une bonne demi-heure de charge pour que la voiture atteigne 80% de son autonomie totale. Le temps, pour le conducteur, de prendre un café et d’être à nouveau en forme pour repartir. À la différence des stations-service, ici, vous réglez au moyen d’une carte de recharge (parfois, la carte de crédit fonctionne également) ainsi qu’en fonction de la vitesse de recharge. Et c’est en raison de cette dernière que vous payez sensiblement plus cher dans une station de recharge rapide que via votre boîtier mural (wallbox) à la maison.

2. La conduite et la recharge électriques, comment ça marche ?

Si un point de charge chez soi n’est pas indispensable, il est vivement recommandé d’en installer un. C’est d’ailleurs l’endroit où vous rechargerez le plus souvent. Un boîtier mural coûte environ 1.000 € et vous pouvez le placer dans le garage ou sur la façade. Vous pouvez également vous servir d’une prise domestique mais, dans ce cas, la durée de charge est extrêmement longue. Cette prise n’est d’ailleurs pas conçue pour délivrer sa pleine puissance sur une longue durée.

La voiture électrique se charge au rythme du maillon le plus faible de la chaîne

Cette chaîne se compose de la boîte à fusibles, du point de charge et du chargeur interne de la voiture. Vous avez tout intérêt à vérifier la capacité de ces différents « maillons ». Il vous faudra de toute façon l’avis d’un électricien au préalable.
L’idéal, c’est d’avoir un point de charge intelligent. Ils sont un peu plus chers, mais leur répartition automatique de la consommation d'énergie permet de limiter les pics de consommation et de réduire votre facture d'énergie.

3. La voiture électrique roule-t-elle comme les autres ?

Oui et non. La voiture électrique démarre silencieusement, ne fait quasiment pas de bruit sur la route et n’entraîne pas de vibrations. Au début, c’est un peu étonnant et… très confortable. Vu qu’elle est tellement silencieuse, la voiture électrique émet un signal acoustique à faible vitesse afin que les autres usagers de la route puissent l’entendre arriver, en toute sécurité.

Souvent, la voiture électrique se conduit uniquement avec l’accélérateur

Pour le reste, elle se conduit comme une voiture classique, à une grande différence près. Lorsque les voitures électriques ralentissent, elles convertissent l’énergie libérée en électricité pour alimenter les batteries. Lorsque vous lâchez l’accélérateur, vous ressentez une force de freinage plus importante que d’habitude.
C’est ce qu’on appelle la récupération d’énergie de freinage. On peut même régler ce système de façon à pouvoir conduire exclusivement avec l’accélérateur. Il suffit de relâcher l’accélérateur pour que la voiture freine suffisamment, même jusqu’à l’arrêt total. Il faut un peu de temps pour s’habituer. Mais bien sûr, chaque voiture électrique est encore et toujours équipée d’une pédale de frein comme n’importe quelle autre.

4. Notre réseau électrique peut-il faire face ?

En supposant que chaque Belge roule en voiture électrique, courons-nous dans ce cas un risque de black-out ? Actuellement, la réponse est oui. Aux heures de pointe, notre réseau électrique national ne pourrait pas faire face. Par contre, pendant les heures creuses, l’approvisionnement est plus important qu’on ne le pense.
Un calcul rapide montre que l’approvisionnement est déjà suffisant aujourd’hui, pendant les heures creuses, pour un parc automobile d’environ 2 millions de véhicules (en supposant la recharge simultanée d’une voiture sur cinq). Pour vous donner une idée de la situation actuelle : selon le dernier recensement, un peu plus de 70 000 voitures électriques sont actuellement en circulation en Belgique.
Mais tout comme notre mobilité, notre réseau électrique est appelé à se modifier à l’avenir. C’est un défi, bien sûr, puisque les infrastructures seront plus locales et devront fournir davantage d’énergies renouvelables. Nous serons également amenés à réfléchir plus consciemment au moment et à la durée d’utilisation de l'électricité. Tout ceci devrait conduire à une meilleure répartition facilitant la recharge des voitures électriques.

Les voitures électriques auront leur place dans notre réseau domestique

De son côté, la technologie des batteries continuer à évoluer. Les voitures électriques sont appelées à devenir des chargeurs « intelligents » qui exploiteront les moments de charge les plus favorables. Les constructeurs automobiles veulent d’ailleurs en faire des batteries domestiques : le courant qu’elles auront puisé à un moment favorable pourra être restitué aux heures de pointe. À votre table de cuisson par exemple, lorsque vous préparez le repas du soir. Et sans vous laisser avec une batterie vide le lendemain. La voiture électrique sera-t-elle bientôt une batterie domestique sur roues ?

5. La voiture électrique : à quel point revient-elle plus cher ?

À l’achat, une voiture électrique coûte rapidement un quart de plus. Même si, grâce à une production croissante et à l’amélioration des technologies des batteries, les prix ont commencé à baisser. Rouler à l'électricité revient toujours moins cher que de rouler à l'essence ou au diesel, même si l'augmentation récente des prix de l'électricité a nettement réduit l’écart. Et, comme nous l'avons mentionné, le prix va également dépendre du lieu de chargement de la voiture.
Le prix d'achat plus élevé est compensé par des factures d'entretien moins élevées. En raison de l'absence de moteur thermique, les voitures électriques ont moins de pièces mobiles et nécessitent donc moins d’entretien. Certaines mises à jour et interventions se font même automatiquement par l’internet. Tout simplement, pendant que votre voiture est à l’arrêt dans votre propre garage. Enfin, un kilométrage élevé ne sera pas rare, ce qui peut également aider à compenser le surcoût.

Passer à la conduite électrique ?

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Disclaimer : Les informations contenues dans cette publication constituent un commentaire général sur la situation financière actuelle et ne doivent pas être considérées comme un conseil ou une recommandation concrète en matière de produits financiers.